À propos

Je m’appelle Maud Renard, je suis accompagnante et créatrice de la méthode Gyn’émotion® et fondatrice de l’association Uterra.

Qui suis-je ?

Je suis blanche, française, hétérosexuelle, de sexe biologique dit féminin, j’arrive de la classe moyenne supérieure, je suis non- binaire, j’ai un master en architecture, j’ai fait 25 ans de danse classique, j’habite en campagne, j’ai eu le privilège d’avoir vécu dans différents pays par choix et non par nécessité. Et même si cette liste est non-exhaustive, tout ceci me crée des biais cognitifs qui font que ce dont je te parle ici n’est peut-être pas ta réalité alors ne prends pas pour acquis ce que je te raconte, autorise-toi à douter de ce que je dis et à passer ton chemin si cela ne te parle pas.

Portrait de Maud, la tête posée sur sa main gauche, souriante. À l'arrière plan, des fleurs en papiers rouges et roses.

Mon histoire

J’obtiens mon diplôme d’architecte HMONP en 2009 de l’école d’architecture de Bordeaux, depuis lors je navigue de chantier en chantier, de voyage en voyage, d’expériences en expériences, parfois professeure de danse, souvent architecte, la plupart du temps un mélange de tout cela.

Après 8 ans en tant qu’architecte en bâtiment à Bruxelles, je pars vivre en 2017 en Colombie et au même moment je décide d’arrêter 15 ans de pilule contraceptive pour me faire poser un stérilet.

Là-bas, je deviens professeure de danse classique et en parallèle je redécouvre les fameux « tracas » du cycle menstruel. J’ai dû faire face à des douleurs menstruelles, un SPM acnéique et des mycoses vulvaires. La solution de la médecine colombienne est la même qu’en France : la pilule. Mais je ne voulais pas revenir aux hormones artificielles, je ne voulais plus de camisole chimique. J’ai ressenti beaucoup de colère de n’avoir reçu aucune éducation sur mon propre corps et de ne pas pouvoir me prendre en main au moment où je me sentais seule. Je ne voyais qu’une seule façon de m’en sortir : apprendre par moi-même.

En faisant des recherches sur ma sphère gynécologique, je découvre la gynécologie dites naturelle. Je m’y forme avec deux enseignantes l’une colombienne, Sarjeeva Hurtado et l’autre chilienne, Carolina Campos Canifru. Grâce à elles, j’apprends à réduire mes douleurs menstruelles, à observer mes cycles pour connaître mes phases fertiles et surtout je choisis de retirer seule mon stérilet. Au fur et à mesure de mes apprentissages, je me suis rendue compte à quel point mon ignorance m’empêchait d’être libre dans mon corps mais aussi dans ma vie. En me réappropriant ces savoirs gynécologiques, j’ai pris confiance en mon utérus et j’ai surtout repris confiance en ma capacité à prendre ma place dans la société.

Je me passionne pour la sphère gynécologique et je deviens accompagnante en gyn’écologie naturelle. J’apprends avec mes deux maestrias qu’il peut y avoir des liens entre sphère gynécologie et émotions.

Au fil de mes accompagnements, je constate rapidement que les solutions traditionnelles négligent souvent l’importance de l’émotionnel, alors que les personnes que j’accompagne sont souvent en grande détresse émotionnelle.

En rentrant en France en 2019, je décide de me consacrer exclusivement aux accompagnements émotionnels. Fini les plantes et les compléments alimentaires ; désormais, j’utilise uniquement les mots et les silences pour guider mes accompagnements.

Suite à l’expérience de centaines de séances d’accompagnements et cheminant vers un engagement plus féministe et inclusif, je crée la méthode Gyn’émotion®, un outil pour apaiser les émotions gynécologiques. Aujourd’hui je vis en Tinyhouse à la lisière d’une forêt dans l’Anjou où j’accompagne en distanciel comme en présentiel les femmxs à apaiser leur relation avec leur sphère gynécologique en proposant de traverser les émotions qui les tourmentent.

Autrice du livre « Habiter son utérus », traduit en plusieurs langues, j’ai aujourd’hui une double activité d’accompagnante et d’enseignante afin diffuser les savoirs gynécologiques au plus grand nombre.

Mes formations autour de l’accompagnement

Gynécologie naturelle en Colombie avec Sarjeeva Hurtado, 2017

Gynécologie naturelle au Chili avec Caroline Campos Canifru, 2018

Thérapeute énergétique de groupe avec Laura Moreno en Colombie, 2018

Gynécologie holistique avec Marie-Penelope Perez, 2020

Accompagnement du traumatisme avec l’association Stop Violence Sexuelles et le Dr Cheveau. 2022 (trauma-informée)

Le manifeste

Mon but est de montrer au monde à quel point les notions de corps et l’esprit sont indissociables, voire même que ces deux mots ne devraient pas exister tellement ils disent la même chose. Pour cela je te montre à quel point tes émotions sont les messagères de ton cerveau et de ton corps, ce sont les émotions qui sont la preuve de cet indissociable lien. Au même titre que de se réapproprier notre corps, se réapproprier nos émotions est urgent pour notre santé et notre mieux-être. Notre société patriarcale et capitaliste les cache, on les étouffe, on les évite pour favoriser la rentabilité, …. ou bien on les vit dans l’extrême. Parfois, nous n’arrivons même pas à sentir que la sensation corporelle que nous avons est une émotion…Nommer l’émotion c’est la faire exister, ça permet de légitimer ce que l’on ressent et donc de s’autoriser être à prendre sa place.

La gynécologie est aussi un espace oublié de notre société et du corps médical, elle est malmenée et humiliée. Si j’ai choisi cet espace d’accompagnement c’est aussi un choix féministe et politique. La gynécologie n’est pas neutre, elle a une histoire colonialiste et sexiste. Faire de la sphère gynécologie le cœur de mon métier, c’est ma manière à moi de faire bouger les lignes autour de ces organes encore tabous dans notre société.

La société néglige l’impact de la santé émotionnelle des personnes en souffrance, elle ne s’occupe quasiment que de la partie physiologique. L’omniprésence systémique de la violence et de la domination dans notre société et particulièrement dans la médecine institutionnelle empêche l’apaisement durable des troubles gynécologiques, voire les amplifient. La société tend souvent à considérer le corps malade comme un simple objet passif, soumis à des traitements et interventions. Si j’ai créé la Gyn’émotion® c’est pour proposer une alternative en adoptant une posture active du corps comme de l’esprit. Cette méthode propose de créer un lien fort entre corps et esprit, une maison où les deux ne font plus qu’un. J’ai la conviction intime que les maux du corps sont reliés aux maux de notre société et que d’accueillir nos émotions permet aussi de s’affranchir les injonctions et prendre sa place dans son corps, dans ses choix et aussi dans notre société.

SORTIR DE LA NEUTRALITÉ thérapeutique, être en posture basse.

Mon métier me permet à ma façon de militer contre le capitalisme, le patriarcat, le racisme et le colonialisme en montrant que prendre soin de ses émotions est libérateur, que ça marche et de montrer à toustes que ça peut nous rendre heureux·se. Le slogan féministe « l’intime est politique » reste toujours autant d’actualité. Habiter son corps est politique, exprimer ses émotions l’est aussi.

Mon souhait est que chacun·e trouve des solutions accessibles pour aller mieux et vive la vie exacte qu’iel souhaite en accord avec iel-même.

Ma couleur d’accompagnement

Je ne guéris pas, je t’accompagne à t’apaiser.

Je te donne toujours le choix de répondre ou non à mes questions.

J’offre un cadre sécurisé, confidentiel et de confiance.

Je ne vais jamais aller là où ça te fait trop mal.

Je demande toujours ton consentement avant de donner mon avis, un conseil ou d’émettre une hypothèse.

J’accueille toute personne ayant ou ayant eu un utérus avec inclusivité sans distinction de genre.

J’assume les limites de ma pratique et redirige vers un·e professionnel·le de santé le cas échéant.

Je clarifie mes prix, les heures et le contenu des accompagnements en amont.

Je respecte le rythme, les choix et les expériences de chacun·e sans jugement.

Je m’engage à tout mettre en œuvre pour que tu soies autonome après les accompagnements.

Je ne suis pas médecin, je ne pratique aucun acte, ni diagnostic, ni prescription médicale.

Les accompagnements ne remplacent pas un suivi médical, je demande à toutes les personnes que j’accompagne à avoir un suivi thérapeutique s’il y a une maladie.

Je ne pratique pas de services en lien avec la grossesse et le post-partum.

On parle de moi